Moun Né ou « Montagne Verte » ? Une toponymie antinomique…

Le projet

Le Moun Né ou « mont noir » aurait dû sans aucun doute s’appeler « Montagne verte »… En effet la toponymie du lieu est un brin antinomique car toute l’ascension se fait dans des estives bien vertes sans parler du départ qui s’est fait en mode « sanglier » dans une végétation luxuriante…

La météo suivant Météociel…

Précipitations

Marge d’erreur quasi nulle pour le modèle Arôme hormis un léger décalage temporel. Bravo…

 

 

 

 

Nébulosité

 

 

 

 

C’est parti…

Départ hors sentier décidé par le GO du jour qui veut s’économiser quelques Z en prenant une trace un peu plus raide, mais c’est sans compter sur la fougère-aigle de taille impressionnante qui bénéficie pleinement de la chaleur et des précipitations pour monter vers le ciel… et qui rend difficile la progression du groupe.
Retour rapide donc vers le sentier qui serpente lentement sous la domination de la crête de Peyre Nère puis longue traversée ascendante sous le Cap des Blanques. Le groupe de départ s’égrène doucement mais sûrement au fil de la montée et finalement 2 ou 3 groupuscules se constituent naturellement au gré du relief, Stéphane, le second GO du jour, prenant le rôle de serre-file…
Première pause bienvenue après la traversée du ruisseau du Cinquet sous la cabane de Cinquet Débat, car le soleil est bien présent. Puisque on est en encore en bas du Cinquet , c’est reparti vers le haut pour atteindre Cinquet Dessus où Stéphane jette un œil rapide sur le Cirque du Lis à partir de la crête de Mans Arrouy. Premier contact avec le monde pastoral : une blonde d’Aquitaine seule qui regarde passer avec ses beaux yeux ce troupeau de touristes sans broncher, un troupeau de brebis maquillées de vert,… et 2 parcs à bestiaux – le premier métallique et le second en PVC blanc…pas du meilleur goût artistique dans ce décor.

 

Jet d’éponge et rando-stop…

Poursuite de la bande en direction de la courade de Bourg Dessus où 1 participant jette résolument l’éponge et nous attendra pour la descente.
Un randonneur seul décide quant à lui de faire de la rando-stop, ayant renoncé à passer les deux névés et impressionné par la pente qui se redresse avec un cheminement pas évident. Discussion en anglais pour me demander si je connais l’itinéraire – il est hollandais – je ne comprends pas tout mais le groupe aidant à la traduction, je décide de le prendre avec nous.

Grondement au sommet…

Nous voilà donc partis pour le dernier rapaillon – passage de névés un peu raide – puis cheminement sur sentier jusqu’à la crête sommitale. Dépose des bâtons pour un court passage d’escalade – il faut mettre les mains sur 5 à 6 m pour atteindre l’antécime à 2720 m puis progression facile tout en restant vigilant sur l’arête jusqu’au sommet à 2724 m où les premiers coups de tonnerre sur le Balaïtous et le Vignemale nous poussent à ne pas nous éterniser.
Nous serons donc 8 à avoir atteint le sommet dont notre rando-stoppeur ; 1 a atteint l’antécime et 1 le pied de la crête sommitale.

Fissa pour la descente et regroupement…

Pas le temps de casser la croûte vu les nuages noirs autour de nous et nous descendons donc rapidement pour nous sustenter. La pluie décide de perturber un peu notre déjeuner sur l’herbe: parapluies et goretex sont sortis…pour quelques minutes seulement, le soleil faisant rapidement sa réapparition. Après cette pause bien méritée, poursuite de la descente vers les névés : petite ramasse pour certains, contournement pour d’autres… Le groupe se retrouve de nouveau au complet et reprend la descente tantôt par le sentier , tantôt droit dans la pente…
Petite pause près d’une source pour faire le plein et se rafraîchir avant de retrouver le bon mais long sentier qui nous ramène aux véhicules.

Fin de l’épisode….

Pause conviviale comme d’habitude à Cauterets au Ski-bar…bien connu semble-t-il, de certains participants.
Les GO du jour : Michel et Stéphane
Les participant(e)s du jour : Marie, Bruno, Gérard, John, Michel D., Miller et Patrice

Le match du jour : Pau-Lourdes 9-0

Pour ce qui du physique, pas de problème, on était bien en 3… Pour le technique, un peu de neige et un final où il faut mettre les mains suivi d’une arête qui nécessite de la vigilance ce sera 2 ou 3 suivant l’état de fraîcheur ou de fatigue de chacun…

Au final 15 km pour 1500 m de dénivelée à revoir avec Relive en 38 s chrono ci-dessous et une météo qui nous a malheureusement privés du panorama espéré…

 

[ngg_images source= »galleries » container_ids= »4″ display_type= »photocrati-nextgen_basic_thumbnails » override_thumbnail_settings= »0″ thumbnail_width= »240″ thumbnail_height= »160″ thumbnail_crop= »1″ images_per_page= »20″ number_of_columns= »0″ ajax_pagination= »0″ show_all_in_lightbox= »0″ use_imagebrowser_effect= »0″ show_slideshow_link= »1″ slideshow_link_text= »[Montrer sous forme de diaporama] » order_by= »sortorder » order_direction= »ASC » returns= »included » maximum_entity_count= »500″]

Crédit médias : John MEGELINK, Stéphane ARRIBARAT & Michel THOMAS